jeudi 5 mars 2009

Synthèse en langue orale : Bloc 1

En enseignement, il est primordial de s’exprimer dans un français exemplaire. Pour cela, il est important de bien maîtriser sa langue pour être bien comprise. Dans le cadre du cours expression orale et expression écrite, nous avons pratiqué les différentes compétences langagières (linguistique, discursive, communicative) afin de perfectionner certaines techniques linguistiques qui nous aideront à mieux communiquer.

Lors de ce cours, j’ai acquis des connaissances à propos des différentes composantes de la langue française. La gestuelle peut en dire beaucoup sur les intentions de l’interlocuteur. Un seul geste, regard peut faire un effet soit d’ennui ou d’enthousiasme chez notre récepteur. J’ai appris l’importance de la diction, projection de la voix et les particularités de la langue française. Nous avons énuméré les défauts liés à l’intonation, prononciation. On a aussi observé les qualités reliées au rythme, voix, intonation. Les particularités de la langue française sont : palatalisation, aspiration, diphtongaison, oppositions phonologiques. La présentation de vidéo a permis de voir des orateurs en action et de les analyser. Nous avons aussi discuté des anglicismes que nous utilisons dans notre quotidien. Dans le Codex, on a fait des exercices se rattachant à ce thème.

Pour ce faire, à chaque fin de cours, nous étions appelées à nous exprimer sur différents sujets d’actualité (clavardage, drogue à l’école…). Une observatrice remplissait une fiche avec les points forts et faibles du locuteur. À l’aide de cette rétroaction, chaque étudiante pouvait déterminer laquelle des compétences langagières orales était sa force et sa faiblesse.

En consultant les fiches de l’observatrice, pour ma part, j’ai déduit que mes forces se situaient surtout au niveau de la compétence langagière orale discursive et communicative. En ayant une bonne préparation, je n’avais pas de difficultés à suivre une conversation (compétence langagière discursive) . Mes arguments étaient toujours bien préparés et bien composés. Je m’assurais de trouver des textes supplémentaires pour appuyer mon argumentation. La consultation de la base de données Eureka me permettait de trouver des articles supplémentaires. Je n’hésitais pas à compléter les arguments de mes coéquipières. Par exemple, une coéquipière avait un très bon argument que je complétais avec l’appui d’un texte. J’ai aussi constaté que pour conserver l’attention de l’auditoire, il fallait parler de sujets intéressants et captivants. Je faisais état souvent de mes expériences personnelles. Le fait de me référer à mon expérience en milieu scolaire privé, mes coéquipières me posaient différentes questions pour mieux comprendre celui-ci. Bref, une bonne préparation et une sélection rigoureuse de bons arguments permettent d’acquérir la compétence langagière orale discursive.

Pour la compétence communicative, j’ai de la facilité avec plusieurs de ses éléments. Le ton de ma voix était apprécié de mon auditoire. J’utilisais un ton engagé et positif. Pour ce qui est du débit, il est modéré c’est-à-dire que parfois j’ai tendance à parler trop vite. De plus, j’étais très engagée et intéressée à la conversation.

La compétence langagière orale linguistique est celle que j’aurais intérêt à pratiquer davantage. Dans notre quotidien, nous utilisons différentes expressions personnelles. Parfois, j’employais des expressions familières : pis, tsé, pis y’on... J’utilisais aussi des abréviations d’un mot sans en dire la signification ( TIC : technologie de l’information et de la communication).
À l’avenir, je désire me fixer des pistes de perfectionnement et des défis personnels. Au colloque de l’enseignement 2009, à Chicoutimi, j’ai choisi un atelier « la voix » présenté par Érika Brisson. Le but de cet atelier est de prendre conscience du médium vocal afin d’optimiser le rendement de la voix. Je voudrais aussi enrichir mon vocabulaire. Le fait de choisir les bons mots rend la discussion plus riche et précise.

Au cours de notre formation, nous avons à développer douze compétences. Lors de ce cours les compétences 1, 2, 11, 12 étaient sollicitées. J’identifierai comment j’ai pu pratiquer ces compétences tout au long de la session.

La compétence 1 qui consiste à « agir en tant que professionnelle héritier, critique et interprète d’objets de savoirs ou de culture dans l’exercice de ses fonctions.»[1] Avant l’activé, je m’assurais de maîtriser le contenu de l’échange. Mes résumés personnels m’aidaient à me préparer. À plusieurs reprises, je faisais appel à des exemples de la vie courante. Quand il était question de l’école privée, je pouvais raconter quelques anecdotes.

La compétence 2 se dicte comme cela : « communiquer clairement et correctement dans la langue d’enseignement à l’oral et à l’écrit, dans les divers contextes liés à la profession enseignante »[2]. Lors de la discussion, j’ai essayé d’utiliser un langage correct. J’ai été capable de communiquer clairement mes pensées. Mes collègues et moi pouvions donc échanger.

La compétence 11 s’énonce comme suit : « s’engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel »[3]. Pour pouvoir se prononcer sur un sujet, il faut se documenter en consultant divers ouvrages. Donc, je m’assurais de lire le dossier et de sortir des informations pertinentes pour la discussion.

La compétence 12 se lit comme suit : « agir de façon éthique et responsable dans l’exercice de ses fonctions »[4]. Si je me situe en tant que locuteur, je n’ai jamais tenu des propos pouvant porter atteinte à la dignité de mes collègues ou futurs élèves. Je respectais mes collègues qui avaient des opinions divergentes de la mienne. Quand je donnais de la rétroaction, je m’assurais toujours d’être juste et respectueuse.

Pour conclure, l’activité discussion m’a aidé à mieux me connaître en tant qu’oratrice. Le groupe de discussion nous permettait de s’exprimer sans gêne devant un auditoire. À chaque cours, je cherchais des nouveaux mots de vocabulaire pour enrichir mes échanges. Les sujets choisis par l’enseignante étaient d’actualité. En tant que future enseignante, il est important de comprendre la réalité dans laquelle nos futurs étudiants vivent.

[1] Ministère de l’Éducation du Québec (2004). Programme de formation de l’école québécoise, p.22
[2] Ibid
[3] Ministère de l’Éducation du Québec (2004). Programme de formation de l’école québécoise, p.22
[4] Ibid

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